Les temps de recherches documentaires sont la parfaite articulation entre les cours en atelier et les enseignements théoriques. Lorsque des références artistiques, très nombreuses durant toute la formation, leur sont données en cours ou en tutorat, les élèves doivent méthodiquement aller les vérifier afin de s’en imprégner et de les associer à leurs projets.
Cette mise en perspective et autre quête d’adéquation entre formes, contenus, intentions et références ne sera possible qu’en prenant la bonne habitude de venir chercher parmi les 11 000 documents et sources fiables (dont des sites Internet de référence) dans l’espace dédié qu’est la bibliothèque. Elle deviendra une aire de jeux pour qui sait jouer, être curieux et déterminé, pour qui a compris que relier idées et formes plastiques est un des attendus inévitables des écoles d’art.
On y vient au départ parce que c’est obligatoire, puis on y retourne parce que c’est nécessaire et indissociable des études artistiques. Prendre le temps de se poser, de chercher, de se perdre aussi ou de trouver ce que l’on ne cherchait pas initialement, de se nourrir des images comme elles viennent, de lire bien entendu, d’écrire aussi car en prépa, on doit mettre en mots ses idées sous forme de notes d’intention ou de lettres de motivation. Parce que la bibliothèque est un outil/espace pédagogique indispensable autant qu’un atelier technique, les élèves des promotions sortantes ont souhaité l’imposer dans l’emploi du temps. C’est chose faite. Elle sera d’autant plus incontournable que les rencontres « Culture Club » se dérouleront dans ses murs.