Cette deuxième édition de Magma est une proposition artistique polymorphe rassemblant au sein d’un festival, un programme d’expositions, de performances, conférences, de concerts, déployés du 19 mars au 23 mai 2021.

Marquant la première collaboration entre les centres d’art MAGCP de Cajarc, Le Lait à Albi, Lieu Commun à Toulouse avec la participation du village de Fiac, Magma investit une partie des territoires présents entre ces quatre lieux situé dans le sud-ouest de la France. Les 3 centres d’art accueillent des expositions, des improvisations et interventions qui déborderont sur le territoire.

Magma embrasse et compose avec des régimes, des propositions, des objets, des manœuvres, des événements ponctuels et furtifs. Cette exposition scénarise des étendues, réalise un événement choral pendant deux mois fabriquant des instants qui se saisissent des paysages, des choses à l’échelle d’une région, d’un centre d’art ou d’un café. Un air de flute pour trois vers de terres et deux sangliers, une conférence sur un parking, un attelage de Draisines qui compose un récit chronique, le long des rails du Quercy , des séminaires et rencontres.

Magma cristallise des interrogations de notre époque, dans une urgence à répondre aux problématiques environnementales, politiques et collectives considérées par des artistes aux pratiques multiples. Cette formule ambitieuse engage des artistes, des curateurs, des étudiants qui, ensemble, construisent des expériences humaines sensibles, dans des rencontres, s’inscrivant comme fragments du territoire arpenté, fusion d’expériences, tant intimes que publiques.

Magma est une partition à l’échelle d’une région, un espace commun où émergent des pratiques transversales entre magie et histoire, performances et séminaires, expositions en centre d’art et en plein air. Réunissant une série de personnalités, proposant d’intégrer autant des structures d’expositions que des salles de cinémas, des magasins, des coins de forêts, des parkings, des halls d’hôtels, le festival sera le temps d’investiguer manières de faire ou de produire, traitant des enjeux de l’exposition, de ses formes et ses apparitions. Réfléchissant les pratiques agricoles d’aujourd’hui, les pratiques amatrices, les militantismes de quartier et la fête, le défilé, le séminaire ; les différents acteurs du festival réagissent à la fois sur ce qu’il y a, là, au départ d’enquêtes ou de rencontres, autant qu’en agissant sur l’air du temps dans les paysages locaux.

Un des premier temps forts du festival aura lieu au cours du vernissage du 19 au 21 mars. Pensé comme un temps nomade, un parcours en car est prévu entre les trois lieux d’expositions, dans un tout performatif, chaque étapes est une expérience jusqu’au voyage qui donnera lieu à des performances et des lectures au micro. Chaque soirée devient un temps de rencontre entre les visiteurs, les artistes, la presse, les personnalités rencontrées au cours des pérégrinations passées, autour d’un repas, d’un verre, pour la nuit, vers un départ nouveau, vers les autres terrains le lendemain.

Un partenariat avec l’atelier ERGTV est prévu pour diffuser entre les centres d’arts des streams en live, composant à partir de performances ayant lieux sur place à l’occasion du vernissage et des images des multiples projets éparpillés à travers la région.